Véhicules sans permis, quel niveau de sécurité ?

Mise à jour le 5 juillet 2020 à 21:37

Contrairement aux autres voitures, les autos sans permis, encore appelées les « quadricycle légers ou lourds », n’ont pas besoin de passer des crash-test pour être utilisées sur la route. Mais elles roulent toutefois sur les routes publiques où elles peuvent entrer en collision avec d’autres véhicules. En effet, bien que la vitesse maximale de ces quadricycles soit faible, ils ne sont tout de même pas assez sécurisants sur la route. Ainsi, un test effectué en 2014 par l’Euro NACP sur quatre modèles de voitures sans permis (Aixam Crossover GTR, Bajaj Qute, Chatenet CH30 et Microcar M.GO Family) a démontré le niveau médiocre de ce genre de véhicule en matière de sûreté.

[twenty20 img1= »17911″ img2= »17912″ offset= »0.5″]

Modèle Aixam S8

Voiture sans permis pour résultat Crash test : Une étoile sur 5

Une étoile sur cinq pour trois véhicules parmi les quatre testés, chose qui signifie une protection très marginale lors d’un choc. Vu leur poids qui ne peut dépasser les 350 kg, les voiturettes sans permis ne peuvent recevoir beaucoup d’équipements de sécurité. En effet, la réglementation n’oblige pas ce genre de véhicule à disposer d’équipements de sécurité basiques tels : les airbags.

Quid à la sécurité de la voiture autonome

Quels avantages et quels inconvénients en matière de sécurité ?

Les voitures autonomes sont aujourd’hui de plus en plus sollicitées grâce à ce qu’elles offrent en matière de sécurité sur la route. En effet, une voiture autonome peut aujourd’hui réduire le taux d’accidents grâce notamment aux systèmes automatisés qui y sont intégrés et dont la réaction aux effets extérieurs est plus rapide que celle de l’homme.

Elles interviennent et alarment ainsi le conducteur en cas d’endormissement, réagissent en cas de changement des feux, informent à propos de la distance à prendre par rapport aux autres véhicules et aident à éviter les embouteillages.

Cette vidéo publiée par le groupe PSA donne de l’espoir quant au futur de ces modèles autonomes mais les risques accrus sont toujours présents malgré les garanties de ces fabricants.

 

Ceci dit, ces véhicules autonomes ne sont pas totalement sécurisants et peuvent très bien présenter quelques inconvénients.

  • Ces voitures étant conçues et développées d’une manière informatique, ne peuvent pas atteindre la vigilance humaine pour reconnaître les facteurs dangereux externes qui se reproduisent sur la route. En effet, des études ont montré que les voitures autonomes n’ont pas la capacité de reconnaître ou de s’adapter à des situations externes définies tels un poteau, un arbre ou une inondation.
  • S’ajoute à cela leur incapacité de fonctionner en cas de brouillard, forte pluie ou neige, ainsi la visibilité devienne dans ces cas moins bonne et les capteurs incapables de fonctionner. Ce type de véhicule informatisé peut facilement être piraté, et donc contrôlé à distance par un simple ordinateur, chose qui peut mettre en danger la sécurité des passagers.
  • Autre inconvénient pour ce genre d’auto, elles arrivent à reconnaître les panneaux de signalisation mais impossible de reconnaître les signaux humains, ce qui peut nuire à régularisation de la circulation.
  • En cas d’accident par un véhicule autonome, difficile de déterminer le responsable. Le véhicule autonome, le deuxième véhicule ou le constructeur ?